Qu’est-ce qu’un hologramme ?

Les projections holographiques sont essentiellement des images 3D créées par une série complexe de réflexions. L’exemple le plus simple d’hologramme se trouve sur votre carte de crédit ou votre permis de conduire, où les images holographiques sont couramment utilisées pour empêcher la falsification.

Cependant, ce n’est pas le seul type d’hologramme. Les hologrammes auxquels nous allons faire référence sont créés selon les mêmes principes fondamentaux, mais la technologie qui les sous-tend est un peu plus complexe. Il s’agit de projections holographiques créées à l’aide de projecteurs 3D.

Qu’est ce que l’holographie ?

L’holographie est une technique photographique qui enregistre la lumière diffusée par un objet, puis la présente de manière qu’elle semble tridimensionnelle. Les hologrammes apparaissent dans des films tels que « Star Wars » et « Iron Man », mais la technologie n’a pas encore rattrapé la magie du cinéma.

Différents types d’hologrammes ont été créés au fil des ans, notamment les hologrammes de transmission, qui permettent à la lumière de les traverser et à l’image d’être vue de côté, et les hologrammes arc-en-ciel, qui sont utilisés à des fins de sécurité – sur les cartes de crédit et les permis de conduire par exemple.

Histoire de l’holographie

Le développement de la technologie des hologrammes a commencé en 1962, lorsque Yuri Denisyuk, en Union soviétique, et Emmett Leith et Juris Upatnieks, à l’université du Michigan, ont mis au point une technologie laser permettant d’enregistrer des objets en 3D.

Des émulsions photographiques à l’halogénure d’argent ont été utilisées comme support d’enregistrement, mais la clarté de ces objets n’était pas parfaite à l’époque. Mais de nouvelles méthodes impliquant la conversion de la transmission avec l’indice de réfraction ont permis d’améliorer les hologrammes au fil du temps.

Comment fonctionnent les hologrammes ?

Les projections holographiques, également connues sous le nom d’hologrammes, existent depuis des décennies et sont principalement associées à des mondes fantaisistes futuristes.

À mesure que la technologie progresse, les hologrammes deviennent de plus en plus courants, notamment dans le secteur du divertissement. Les présentations récentes, telle que l’apparition holographique de Jean Luc Mélanchon lors d’un de ses discours, ou encore le défunt Tupac « apparaissant en direct » lors d’un festival de musique.

Bien que la technologie 3D ait parcouru un long chemin depuis cette performance emblématique il y a plus de 10 ans, la projection holographique se heurte encore à des obstacles considérables pour atteindre le niveau de réalisme montré dans les films et les émissions de télévision.

Mode de fonctionnement en détail de l’holographie

Pour créer un hologramme, vous avez besoin d’un objet (ou d’une personne) que vous souhaitez enregistrer, d’un faisceau laser qui éclaire l’objet, d’un support d’enregistrement contenant les matériaux nécessaires à la clarification de l’image et d’un environnement clair pour permettre aux faisceaux lumineux de se croiser.

Un faisceau laser est divisé en deux faisceaux identiques et redirigé à l’aide de miroirs.

• L’un des faisceaux divisés, le faisceau d’éclairage ou faisceau objet, est dirigé vers l’objet. Une partie de la lumière est réfléchie par l’objet sur le support d’enregistrement.

• Le second faisceau, appelé faisceau de référence, est dirigé vers le support d’enregistrement. De cette façon, il n’entre pas en conflit avec l’imagerie provenant du faisceau objet et se coordonne avec elle pour créer une image plus précise à l’emplacement de l’hologramme.

Les deux faisceaux se croisent et interfèrent l’un avec l’autre. Le modèle d’interférence est imprimé sur le support d’enregistrement pour recréer une image virtuelle que nos yeux peuvent voir.

Le support d’enregistrement, où les lumières convergent, peut être constitué de divers matériaux. L’un des plus courants utilisés pour la création d’hologrammes est le film photographique, auquel on a ajouté une quantité de grains réactifs à la lumière. Cela permet d’obtenir une résolution plus élevée pour les deux faisceaux, ce qui donne à l’image un aspect beaucoup plus réaliste qu’avec le matériau aux halogénures d’argent des années 1960.

Différentes techniques d’hologramme

Au fil des ans, différents types de techniques de projection holographique ont été développés. Parmi celles-ci, l’effet fantôme de Pepper qui fonctionne en réfléchissant des images sur des feuilles de verre et qui est une technique de base depuis qu’elle a été conçue il y a plusieurs siècles. En fait, c’est cette même technique qui a été utilisée pour créer l’hologramme de Tupac à Coachella, et celle de Jean Luc Mélanchon. Cette technique est toutefois loin d’être idéale, car des aspects tels que le positionnement et l’éclairage doivent être soigneusement étudiés pour éviter d’obscurcir l’image.

Une autre technique couramment utilisée est la projection sur écran de brouillard, qui consiste à utiliser des machines à brouillard pour générer un « écran » sur lequel les hologrammes sont projetés. Cela crée un hologramme dramatique que l’on voit souvent au théâtre et dans les maisons hantées. Si la projection d’un écran de brouillard fonctionne bien dans ces contextes particuliers, elle n’a que peu de valeur pour les applications du monde réel. De plus, elle est susceptible d’être interrompue par des facteurs externes, tels que les lumières et le vent, ce qui la rend peu pratique à utiliser en dehors des espaces clos.

Enfin, l’une des techniques de projection holographique les plus récentes consiste à utiliser une gaze de projection 3D fine, presque transparente, plus connue sous le nom de Holo Gauze. La gaze Holo est essentiellement une forme de gaze de théâtre recouverte d’un revêtement métallique hautement réfléchissant. Cela signifie qu’elle peut refléter efficacement les projections sans bloquer ce qui se trouve derrière elle.

Elle n’est pas affectée par les facteurs externes que les deux autres méthodes que nous avons mentionnées. Cela permet de réaliser des projections holographiques incroyablement réalistes qui peuvent apparaître et disparaître de nulle part. De plus, cette technique révolutionnaire est beaucoup plus portable et abordable que les techniques précédentes, ce qui rend les projections holographiques accessibles à pratiquement tout le monde.

Conclusion

Les hologrammes comme nous les connaissons dans les films sont donc toujours de l’ordre de la fiction. Néanmoins, diverses techniques et technologies sont développées et permettent de s’en approcher.

Et que ce soient des dispositifs physiques, ou virtuels comme la réalité augmentée. Celle-ci est peut-être d’ailleurs basée sur la technologie qui se rapproche le plus d’un dispositif hologramme en 360°.